Pour la petite histoire 

 

2009 – À 25 ans, jeunes travailleurs mais encore à Paris, nous achetons un pied à terre dans le quartier familial. ce sera Tyrheun.

2011 – Retour en Bretagne! Prônant les matériaux durables et l’architecture écologique dans nos métiers, nous éco-rénovons notre maison, en partie en auto-rénovation.

2012 – On emménage avec Soaz quelques jours après sa naissance.  

2016 – La maison commence à être petite pour l’équipage, qui s’est agrandit avec l’arrivée de Youn en  2015. Nous achetons la maison mitoyenne, et déménageons de quelques pas. Guillaume et ses collègues architectes emménagent dans l’ancienne boucherie du bourg de Lilia, à 300 mètres, et créent un espace de co-working, pour partager ce crédo de vivre et travailler « à la plage ».  

2017 – Ouverture de Tyrheun Ecogîte. En quittant Tyrheun, nous ne voulions pas nous séparer de la maison qui a vu naître nos enfants et voulions continuer à la partager avec des personnes qui apprécieraient son côté maison-bateau écologique et iodée. Gîte de France labellise Tyrheun Ecogîte®.  

2019 -  Nous recevons de plus en plus de demande de randonneur·euses, de nomades à pied ou à vélos. On se dit qu’il faudrait pouvoir accueillir ces demandes à la nuitée, avoir un lieu convivial, un peu comme un « hostel » pour « backpackers » bien connu de notre génération.  L’idée d’un refuge de montage…à la mer, fait son chemin.

2020 – Résolution de nouvel an: Cap au Norzh! Les voisins vendent une parcelle de 1200 m², en face de notre maison. C’est un «mechou». Les « mechou » désignent ces longues parcelles étroites sur lesquelles nos arrières grands-parents, génération de goémonier·es paysan·nes du Pays Pagan, cultivaient un potager, et faisaient sécher des algues. Ce terrain atypique, de 90 mètres de long sur 10 mètres de large témoigne de la culture littorale vernaculaire, ça nous parle. On se jette à l’eau !  compromis signé, en février nous partons en famille en gîte d’étape  dans les Alpes, pour nous inspirer.  Et au retour?  Patatras ! Coronavirus, confinement, école à la maison…  Au lieu de nous stopper, cette situation nous conforte encore plus dans l’impératif de proposer un tourisme local, écologique, ancré, créateur de liens.  

Guillaume redessine 19 versions de projets, je mouline 36 modèles économiques, on façonne nos statuts d’entreprise de l’économie sociale et solidaire. On y passe toutes nos soirées, et enfin, après 9 mois de stress, la banque dit oui.  On dépose le permis de construire quelques jours avant noël.

2021 – Permis et prêt accordé, on attaque le chantier. L’été s’écoule entre chantiers participatifs, et sessions plages avec les copains. On enduit chaque planche de bardage de mélèze d’un mélange maison de farine et d’oxyde de fer, c’est noir et gracieux, ça échafaude, ça cloue, ça coupe. On partage le projet avec les passagers de Tyrheun, les voisins, les cyclorandonneurs de passages. On intègre la promo du TAG29, l’incubateur de l’économie sociale et solidaire du Finistère qui va nous permettre de trouver un modèle durable à nos envies de créations de liens en plus des écogîtes.  

Nous cherchons nos partenaires, des motivé·es, pour fabriquer ensemble ce futur tiers-lieux littoral. L’idée suit son chemin de proposer des activités en lien avec le littoral.
Bonne nouvelle : L’agence des chèques vacances (ANCV) répond favorablement à notre demande de soutien financier, et norzh est lauréat de l’appel à projet Slow Tourisme de l’Ademe dans le cadre de France Relance.

2022 : Doriou Digor ! * Portes ouvertes !  Après un an de montage de projet et un an de chantier, accueillons nos premiers passagers en juin 2022.

l’épisode des clés du gîte avec Laura Wignole : ( janvier 2023)

Ecoutez notre petite histoire sur le podcast Elles en Bretagne

les clés du gîte